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Soeren Raahauge: « Suivez la stratégie établie, ne foncez pas tête baissée sur les occasions. »

04 Déc 2019
Dans notre série « Pauwels People » , nos collègues se présentent et racontent comment se déroule leur travail chez Pauwels Consulting et nos clients. Aujourd'hui, nous faisons connaissance avec Soeren Raahauge, QA Project Manager à une grande entreprise pharmaceutique.
Soeren, pourriez-vous vous présenter brièvement ?

Bien sûr, je m’appelle Soeren Raahauge et je suis originaire du Danemark. Je vis en Belgique depuis septembre 2015. J’ai décidé de m’installer ici, car ma compagne habite en Belgique.

Que faites-vous dans votre temps libre ?

J’aime passer du bon temps avec ma compagne et mes amis, travailler dans le jardin ou faire un jogging dans la campagne.

Super ! Quelles études avez-vous faites ?

J’ai obtenu un bachelier en économie et en administration des affaires et un master en gestion de la chaîne logistique à l’école de commerce de Copenhague, au Danemark.

Pourquoi avez-vous choisi ces études ?

Je me suis toujours intéressé à la gestion et à l’optimisation des processus opérationnels. La gestion de la chaîne logistique est un domaine qui m’attirait, car elle peut être envisagée d’un point de vue à la fois global et plus spécifique.

Du point de vue global, elle vous enseigne comment les différents chaînons de la chaîne logistique interagissent et doivent être combinés pour fonctionner de manière optimale. Plus spécifiquement, vous apprenez comment optimiser les sous-processus à l’échelle des différents chaînons de la chaîne logistique, par exemple, comment optimiser les processus de production en recourant aux outils de gestion « LEAN ».

Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur votre parcours professionnel ou vos expériences professionnelles ?

Après avoir terminé mes études secondaires, j’ai rejoint l’armée où j’ai été nommé sergent d’une section de mortiers. C’est de cette expérience qu’est né mon intérêt pour la gestion des ressources humaines et des processus. Je savais que je voulais continuer à travailler dans un domaine qui me permette d’évoluer, de m’améliorer et d’accroître mon influence.

Après mes études à l’école de commerce de Copenhague, j’ai eu la chance de décrocher un poste de stagiaire en gestion durant deux ans dans l’une des plus importantes sociétés européennes spécialisées dans les services textiles. J’y ai géré quatre projets différents à des stades différents de la chaîne logistique. C’est ainsi que j’ai acquis de nombreuses connaissances sur la gestion de projet et l’obtention de résultats dans des délais relativement courts.

Après mon stage en gestion, j’ai poursuivi mon parcours en tant que responsable distribution et production, puis comme consultant interne chargé d’optimiser l’organisation du transport dans les livraisons aux clients danois.

Les deux années et demie qui ont précédé mon départ pour la Belgique, j’ai eu la chance de travailler comme gestionnaire de projet dans une société pharmaceutique internationale basée au Danemark. J’y ai été chargé de l’organisation de la distribution internationale.

Dans cette fonction, j’ai acquis beaucoup d’expérience dans la gestion des appels d’offres internationaux, dans la mise en œuvre des audits des partenaires commerciaux existants et futurs et dans le respect des bonnes pratiques de distribution propres aux chaînes logistiques internationales.

Comment êtes-vous arrivé chez Pauwels Consulting ?

Après m’être installé en Belgique, j’ai commencé à chercher un poste de consultant et j’ai été approché par un consultant en recrutement de Pauwels qui avait trouvé mon CV sur Internet.

Quelle a été votre première impression de Pauwels Consulting ?

Très positive. Chez Pauwels, le personnel est très sympathique et compétent.
J’ai reçu des offres d’autres entreprises de consultance également, mais Pauwels était l’entreprise la plus professionnelle et efficace dans ses relations avec les clients. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de m’engager ici.

La réalité de tous les jours chez Pauwels Consulting a-t-elle confirmé votre première impression ?

Oui, je suis très heureux de travailler comme consultant auprès de Pauwels Consulting. C’est une société en pleine croissance, à la fois saine financièrement et attentive à ses collaborateurs.

Pauwels Consulting organise également des événements extraordinaires. Sa fête du Nouvel An, par exemple, s’inspire toujours d’un thème particulier. Les gens se mettent sur leur trente et un pour venir profiter en musique d’un moment agréable autour d’un bon repas.

Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur votre projet actuel ?

Je travaille actuellement sur un projet de deux ans pour une grosse société pharmaceutique. Il s’agit d’un projet de suivi ou d’une extension d’un projet précédent qui avait permis de construire un nouveau centre de distribution européen en Belgique, d’optimiser l’organisation de la distribution et d’implémenter le même progiciel de gestion intégré dans tous les pays d’Europe occidentale.

Mon projet vise à appliquer ces mesures à l’Europe de l’Est : implémentation d’un nouveau système PGI et optimisation de l’organisation de la distribution physique dans tous les pays d’Europe de l’Est.

Quel est l’objectif de votre projet actuel ?

Son objectif est d’assurer qu’au final, tous les pays européens utilisent le même système PGI et que les pays concernés optimisent leurs chaînes logistiques en conséquence, dans le respect des normes applicables.

Quels sont les avantages ultimes de ce projet ?

L’implémentation d’un système PGI unique dans tous les pays européens permet plus de transparence et un meilleur contrôle des chaînes logistiques européennes. Avant ce projet, les différents pays impliqués utilisaient des systèmes informatiques différents.

À l’avenir, un seul système sera appliqué à l’ensemble des pays. Cette uniformité entraînera la création de synergies : par exemple, processus standardisés pour le traitement des commandes, planning de production amélioré et meilleure gestion de la qualité grâce à une plus grande visibilité de l’état des produits et de leur localisation dans la chaîne logistique.

L’utilisation d’un même système informatique constitue l’une des bases essentielles à une organisation à la fois flexible et adaptable rapidement. Après tout, contrairement à des systèmes distincts, l’application d’un système unique permet d’implémenter plus vite les nouveaux concepts au-delà des frontières.

Voulez-vous faire des projets comme Soeren?

Quelles sont vos responsabilités pendant ce projet ?

En tant que responsable de l’activité qualité, je suis chargé d’assurer la bonne mise en œuvre de toutes les activités inhérentes à la qualité dans le projet.

Je sers également de lien entre les collaborateurs qualité concernés par le projet au niveau local et l’équipe du projet. Ainsi, je veille à ce que tous les risques locaux soient correctement traités dans le cadre du projet et que tous les objectifs de qualité du projet soient satisfaits grâce à l’implication des équipes locales.

Quels sont les délais de ce projet ?

Le projet a débuté en janvier 2016 et se terminera en 2018. Pour l’instant, aucune échéance finale officielle n’a encore été fixée.

« Les personnes impliquées vous donneront le meilleur d’elles-mêmes si elles sentent que vous vous intéressez sincèrement au domaine et que vous êtes à l’écoute. »
À quoi ressemble votre journée habituelle de travail ?

Le matin, je me rends au bureau dans le centre de distribution européen. Vu le caractère international de mon projet, je participe à de nombreuses conférences téléphoniques pour coordonner les étapes ultérieures avec les différents intervenants. Je pense qu’en moyenne, j’enchaîne environ quatre conférences téléphoniques chaque jour.

Outre le temps passé au téléphone, je travaille principalement sur différentes tâches de suivi convenues lors des appels passés et sur des tâches liées à l’avancement des projets, conformément aux divers plans de projet définis.

Généralement, je suis aussi en déplacement trois à quatre jours par mois dans les divers pays concernés par le projet. J’y rencontre personnellement mes contacts pour discuter des difficultés et des étapes ultérieures du projet.

Que trouvez-vous agréable dans ce projet ?

C’est un projet international qui implique de nombreux pays et fonctions différents. J’apprends donc beaucoup en travaillant au côté de personnes aux profils culturels et responsabilités variés. Il m’arrive aussi de me rendre dans des pays que je n’aurais pas l’occasion de visiter autrement.

Quelles sont les leçons importantes que vous avez apprises au cours des derniers mois/de ce projet ?

J’ai appris que vous ne devez jamais sous-estimer le pouvoir des autorités sanitaires locales. Même si la plupart des pays concernés par le projet sont membres de l’UE et respectent par conséquent les mêmes lignes directrices de bonnes pratiques de distribution, ces lignes directrices ne sont pas toujours interprétées de la même manière en Europe de l’Est et de l’Ouest.

Cela signifie que, si les autorités locales ont des approches légales différentes ou des exigences plus strictes, il peut être difficile d’implémenter le projet comme prévu. Ainsi, vous apprenez à être flexible et à trouver la solution la mieux adaptée au contexte local.

Pourriez-vous donner un exemple de différence d’interprétation entre l’Europe de l’Est et de l’Ouest ?

La communication avec les autorités sanitaires en Europe de l’Est est plus compliquée qu’avec les autorités occidentales. Mon expérience m’a appris que les autorités sanitaires d’Europe de l’Ouest sont plus pragmatiques. Si vous êtes en mesure de prouver que vos activités futures sont conformes aux lignes directrices de BPD de l’UE, les autorités approuveront vos activités dans leur pays.

En Europe de l’Est, les autorités sanitaires sont plus strictes dans leur interprétation des bonnes pratiques de distribution. Il est plus difficile de parler librement et d’avoir une discussion pragmatique avec elles et elles privilégient les entreprises qui travaillent sous des licences qu’elles ont elles-mêmes octroyées, plutôt que celles qui travaillent sous des licences européennes octroyées par des autorités sanitaires d’autres pays de l’UE.

Que voudriez-vous faire après ce projet ? Quelles sont vos ambitions pour l’avenir ?

J’aimerais continuer à travailler sur des projets en lien avec la qualité ou l’optimisation des processus de la chaîne logistique.

Mon ambition principale pour l’avenir est de continuer à élargir mes connaissances et à approfondir les domaines qui me sont déjà familiers. J’espère pouvoir participer à des projets qui me permettront de m’épanouir professionnellement et personnellement.

Voudriez-vous partager encore quelque chose avec nos lecteurs ? Des pensées ou une citation d’inspiration peut-être ?

Lorsque je pense à d’autres gestionnaires de projet avec lesquels j’ai travaillé par le passé, je me rends compte que ceux qui obtiennent les meilleurs résultats sur le long terme sont ceux qui ont une façon de penser objective, ouverte et pragmatique et sont capables de distinguer les causes fondamentales des questions secondaires.

J’affectionne tout particulièrement une citation d’Alex Ferguson, ancien manager à succès de Manchester United, qui disait souvent à ses joueurs :

« Suivez la stratégie établie, ne foncez pas tête baissée sur les occasions. »

Ce qu’il entend par là, c’est que les joueurs doivent rester concentrés sur la stratégie de match qui a été convenue. Ils ne doivent pas se laisser influencer négativement ou trop impressionner par les circonstances entourant le match qu’ils s’apprêtent à jouer.

Cette citation de Ferguson me rappelle l’importance d’avoir un plan auquel se tenir, même si différents intervenants veulent orienter l’issue du projet dans d’autres directions.

Si vous n’êtes pas attentif à cet aspect de la gestion de projet et si vous n’êtes pas capable de vous tenir au plan initial, il se peut que vous vous retrouviez avec une solution qui ne convienne qu’à une minorité des intervenants, et non à la majorité d’entre eux.

Ainsi, j’observe que le plan que vous élaborez est essentiel pour mener à bien les projets. Et le meilleur conseil que je puisse donner dans la création d’un nouveau plan de projet est de rester humble et ouvert aux différentes contributions que vous recevez. Après tout, la qualité de votre plan dépend de la qualité des contributions reçues des divers intervenants. Ces contributions sont la base de votre analyse et de la création de votre plan.

C’est la raison pour laquelle les compétences relationnelles sont primordiales. Les personnes impliquées vous donneront le meilleur d’elles-mêmes si elles sentent que vous vous intéressez sincèrement au projet et que vous êtes à l’écoute. Si vous entretenez de bonnes relations avec les divers intervenants concernés, ils vous recontacteront aussi pour vous communiquer des informations de suivi et, à leur tour, ils seront à votre écoute à l’avenir si vous avez besoin d’aide.

Lorsque je reçois les contributions dont j’ai besoin pour débuter mon analyse, j’essaie de les traiter le plus objectivement possible. De cette manière, je sais que mon plan ne sera pas biaisé et que je serai en mesure de m’y tenir à l’avenir, même si d’autres intervenants essaient de me faire changer d’optique ou de modifier l’issue du projet.

C’est un conseil précieux, Soeren ! Merci beaucoup pour cette interview agréable. Je vous souhaite le meilleur pour le futur.

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