Pauwels people

Dr Veerle Deblauwe publie un article sur la recherche de brevets

19 Sep 2018
Lorsque l’un de nos collègues fait quelque chose d’exceptionnel, nous en sommes tous fiers chez Pauwels Consulting. Dr Veerle Deblauwe, experte en recherche de brevets, a récemment publié un article à l’occasion de la conférence Search Matters à La Haye. Il était grand temps de parler un peu avec cette femme extraordinaire de sa personne et de ses activités. Bienvenue dans le monde merveilleux de la recherche de brevets.

Veerle, pourriez-vous vous présenter brièvement?

Veerle: Je m’appelle Veerle Deblauwe. Cela fait plus de quinze ans que j’effectue des recherches et des analyses sur des brevets et d’autres informations scientifiques, également appelé en anglais « patent search ». Je suis également membre du Belgian Patent Information User et du Werkgroep Octrooien Nederland.

J’ai surtout beaucoup d’expérience dans le domaine des brevets et des recherches scientifiques dans la chimie des polymères, le secteur de la construction (tuiles, ardoises, placoplâtres et plaques de façade en fibrociment) et l’industrie pharmaceutique. Cela fait cinq ans que je travaille en tant que consultante chez Johnson & Johnson, dont la dernière année via Pauwels Consulting.

Vous avez alors bénéficié d’une solide formation académique?

Veerle: J’ai décroché un master et un doctorat en chimie organique et macromoléculaire à l’université de Louvain.

En termes simples, qu’est-ce que la recherche de brevets en fait?

Veerle: Un brevet décrit en détail une invention et octroie au propriétaire le droit exclusif de produire cette invention et de la commercialiser. En essence, la recherche de brevets consiste à rechercher si des brevets ont déjà été publiés pour une invention donnée.

Il s’agit d’un domaine important, car un brevet n’est accordé que pour des inventions réellement nouvelles ou novatrices. Et pour chaque nouveau produit ou processus, il convient encore de vérifier si l’on n’empiète pas sur les brevets existants d’autrui. Dans le jargon, on appelle cela une « recherche de liberté d’exploitation ».

Outre quelques autres sources, j’effectue principalement des recherches dans la littérature sur les brevets, l’ensemble des documents relatifs aux brevets. Un enjeu majeur se cache dans ce travail : on doit pouvoir travailler efficacement avec les bases de données existantes, ce qui n’est pas une sinécure vu leur évolution continue. On doit donc bien rester au courant.

Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur votre fonction actuelle?

Veerle: Je travaille en permanence pour Johnson & Johnson dans le monde entier, tant pour les scientifiques et chercheurs que pour les mandataires en brevets. J’opère dans une petite équipe, les chercheurs de brevets chimiques, qui n’est composée que de deux personnes : mon collègue George Chiu des États-Unis et moi-même.

Pour nous, il est d’une importance capitale de mener à bien nos missions en faisant preuve d’esprit critique et de curiosité scientifique, et ce dans le délai imparti. Mais, en même temps, nous devons rester flexibles pour les demandes urgentes qui s’intercalent et qui exigent un traitement rapide.

Un article que vous avez écrit a récemment été publié?

Veerle: C’est exact. La conférence Search Matters a de nouveau eu lieu à La Haye du 23 au 25 avril 2018. Cette conférence internationale est organisée chaque année, alternativement à La Haye et à Munich. L’organisateur, l’Office européen des brevets, a désigné comme rapporteuses Sofia Pires de l’université d’Alicante et moi-même. Le résultat a été publié dans l’édition de septembre de World Patent Information, un magazine de ma discipline.

C’était une expérience fascinante de pouvoir assister à la conférence de cette manière. En novembre, j’assisterai d’ailleurs aussi à la Patent Information Conference à Bruxelles, une autre conférence organisée par l’Office européen des brevets.

Êtes-vous capable de combiner ces visites de conférence avec vos tâches actuelles chez Johnson & Johnson?

Veerle: Bien sûr, c’est parfaitement possible. En fin de compte, une telle conférence ne dure pas si longtemps. Je n’étais présente que deux jours à Search Matters, par exemple. Le soir, je consulte évidemment mes e-mails et je dois organiser mon travail avant et après. Et si je sais d’avance qu’un événement important se présente, j’informe les personnes concernées que je serai difficilement joignable.

C’est fantastique de pouvoir tout combiner, Veerle. Félicitations à nouveau pour votre publication et merci pour cet agréable entretien!

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