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Pauwels Consulting est Trends Gazelle 2021

19 Mai 2021

Chaque année, Trends Magazine sélectionne par province les 250 entreprises qui connaissent la plus forte croissance en termes de valeur ajoutée, d’effectifs et de cash-flow. Il n’est donc pas facile de faire partie de ce cercle fermé. Pourtant, Pauwels Consulting a reçu ce titre pour la 10e fois. Une bonne raison pour un entretien avec Bert Pauwels, fondateur et managing director de Pauwels Consulting.

Bert, félicitations pour cette nouvelle nomination ! Pauwels Consulting fait partie, pour la 10e fois, des entreprises du Brabant flamand qui connaissent la croissance la plus rapide. Qu’est-ce que cela vous fait ?

Bert: Merci. À chaque fois, je ressens la même satisfaction et la même fierté lorsque nous sommes élus Trends Gazelle. D’autant plus qu’il s’agit d’un effort d’équipe ! Chez Pauwels Consulting, nous n’aspirons pas à la reconnaissance, mais cette récompense est un baromètre externe qui confirme que nous faisons du bon travail. Et c’est très bien !

Chaque jour, nous faisons le maximum pour bien prendre soin de nos clients et collaborateurs, améliorer encore nos chiffres et rendre quelque chose à la société. C’est surtout en ces temps difficiles que je suis heureux et reconnaissant de pouvoir offrir à tant de personnes la sécurité de l’emploi, de la satisfaction et des perspectives.

Ce fut en effet une année bizarre, Bert. Quel regard portez-vous sur l’année écoulée, marquée par le COVID-19 ?

Bert: 2020 a été une année difficile. C’est le moins que l’on puisse dire. Et le défi est toujours là. Tout le monde a dû renoncer à ses certitudes et ses libertés, et le manque de perspective pèse lourd. En outre, bon nombre d’entre nous ont vécu de près ou d’un peu plus loin des drames personnels et professionnels. J’espère de tout cœur que nous trouverons bientôt tous ensemble la résilience nécessaire pour reprendre le fil de notre vie. Je compte sur le civisme, la compréhension et la solidarité de chacun, car nous devons continuer sur cette voie.

Le COVID-19 et les confinements ont également placé Pauwels Consulting devant une situation sans précédent. Bien entendu, dans des circonstances normales, nos consultants travaillent tous chez nos clients et nos collaborateurs internes travaillent pour la plupart au bureau. Du jour au lendemain, tout cela a été interdit. Ou presque. C’était assez radical !

“Business as usual in exceptional circumstances.”

Bert: De manière calme et réfléchie, en accordant la priorité absolue au long terme. Nous avons toujours considéré le COVID-19 comme une situation temporaire, comme un « problème à court terme ». Ce n’est pas quelque chose que l’on règle en changeant de stratégie, mais en gardant le cap. Au cours de l’année écoulée, nous avons beaucoup parlé, évalué et corrigé, mais nos priorités et notre philosophie sont restées les mêmes.

Nous avons ainsi continué à recruter et à investir dans la formation de nos collaborateurs. Ces derniers mois, nous avons également finalisé deux belles acquisitions. En outre, nous avons limité le chômage technique à un minimum absolu et nous n’avons licencié personne pour cause de COVID-19. « Business as usual in unusual circumstances », donc. Ce n’était pas simple, mais je suis fier que nous y soyons parvenus, que nous en récoltions les fruits et que cette récompense de Trends Gazelle le confirme.

Trends Gazellen 2021 - Pauwels Consulting

Comment envisagez-vous 2021 ?

Bert: Je suis plein d’espoir et d’ambition. Si le printemps arrive bientôt et si nous trouvons une bonne manière de vivre avec le virus – et non de le subir –, nous pourrons reprendre le fil de notre vie en tant que société. Je prends comme modèle la nature. La nuit, un tournesol n’est pas vraiment joyeux, mais en journée, il lève la tête, tourne avec le soleil et toutes ses couleurs sont mises en valeur.
Chez Pauwels Consulting, nous continuerons sur notre lancée. 2021 sera placée sous le signe d’une poursuite de la croissance en Belgique et à l’étranger. Dans ce cadre, nous nous pencherons en premier lieu sur les Pays-Bas. L’année dernière, nous avons déjà racheté une entreprise d’ingénierie ambitieuse avec Bruggenbouwers et 2 belles entreprises IT avec Developers.nl et, plus récemment, Open Web. Nous avons à présent 5 bureaux aux Pays-Bas. Si nous pouvons encore y ajouter un groupe Life Sciences, nous pourrons également proposer à nos clients aux Pays-Bas des services basés sur nos 3 expertises clés.

Quel est l’objectif final ?

Bert: Il n’y a pas d’objectif final. C’est trop définitif et trop restrictif. Au cours des 5 prochaines années, nous voulons évoluer vers un groupe de consultance international comptant plus de 2 500 collaborateurs et affichant un chiffre d’affaires de 250 millions d’euros. C’est une ambition solide mais réaliste, et je suis convaincu que nous allons la concrétiser avec notre équipe !

D’ailleurs, nous disposons déjà d’une équipe fantastique, mais nous recherchons toujours des talents supplémentaires ! Voilà pourquoi nous lançons un appel à tous les professionnels de l’ingénierie, des sciences de la vie, de l’informatique et des RH : vous avez l’envie et l’ambition de passer à la vitesse supérieure ? N’hésitez pas à nous contacter afin que nous puissions faire connaissance. Nous avons des projets ambitieux et nous nous ferons un plaisir de vous expliquer le rôle que vous pouvez y jouer !

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Maxime van Belle Content Marketeer

Connaissances

Faire redémarrer vos collaborateurs ou votre équipe

03 Août 2020
Il faut environ 21 jours pour acquérir de nouvelles habitudes. Mais les désapprendre prend au moins autant de temps. Après une interruption, vous ne pouvez donc pas vous attendre à ce que vos collaborateurs reprennent « sans plus » leur routine professionnelle traditionnelle.

Il est important de veiller aux modalités du redémarrage de vos collaborateurs et de prévoir un plan d’action. (Source : Voka)

Soutien personnel

Ces derniers mois, tout le monde a été contraint de bouleverser ses routines professionnelles et privées. Cela peut avoir entraîné du stress ou des tracas considérables. En outre, certaines personnes ont été confrontées à la solitude ou à la maladie. Il vous incombe de rassurer vos collaborateurs, de bien les informer et de stimuler l’esprit d’équipe.

C’est d’autant plus important si vous avez un collègue qui revient après une dépression, un burn-out, un deuil, un chômage de longue durée ou une maladie. Votre tâche consiste à prévoir un suivi personnel pour ces collaborateurs, en partenariat ou non avec les RH, Mensura ou un autre service dédié au bien-être des travailleurs. Planifiez des entretiens de suivi quotidiens, hebdomadaires et mensuels afin de suivre la personne et de résoudre les problèmes à temps. Un bon redémarrage porte ses fruits à long terme et réduit les risques de rechute.

Au départ, une certaine flexibilité sera nécessaire en matière de travail à domicile/au bureau. De nombreux collaborateurs ont découvert que le travail à domicile présente des avantages. Ne jetez pas purement et simplement ces nouvelles habitudes à la poubelle en cas de retour, mais restez ouvert à des modalités de travail à domicile pour ceux qui apprécient ce système. Parlez-en avec vos collègues et définissez des lignes directrices. Si vos collaborateurs font du télétravail à temps plein, il peut sembler difficile de diriger l’équipe. Mais il ne doit pas nécessairement en être ainsi : découvrez nos conseils utiles pour la direction d’une équipe à distance.

feedback remote team

Points d’attention organisationnels

Y a-t-il des éléments dont vous devez tenir compte dans le cadre du redémarrage ou de la réintroduction sur le lieu de travail ? Quelles questions vos collaborateurs se poseront-ils ? Préparez-vous en collectant des informations et en composant un package d’informations (numérique) :

  • Jours de congé et pécule de vacances
  • Refus de travail
  •  Garde d’enfants, congé parental (coronavirus), congé-éducation, congé maladie, congé de sollicitation, etc.
  • Avantages extralégaux, par ex. indemnité pour travail de bureau (travail à domicile)
  • Emploi temporaire, travail à temps partiel ou chômage
  • Pension anticipée
  • Assurance hospitalisation
  • Coordonnées des RH, d’une personne de confiance interne et du service de prévention interne, mais aussi de partenaires comme Mensura, le secrétariat social, l’assureur, le syndicat, etc.

Mettez les informations à disposition sur un intranet ou via un autre outil collaboratif. En outre, il est important de soutenir les collaborateurs avec un plan de redémarrage, de les aider sur le plan administratif et de prévoir les documents nécessaires.

Mise en place d’un environnement sûr et stimulant

Le retour au bureau après une pandémie peut être difficile à organiser. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre :

  • utiliser des écrans de protection ;
  • prévoir une distance suffisante entre les espaces de travail et les lieux de repas ;
  • informer vos collaborateurs en matière d’hygiène et de sécurité au travail : accrocher des affiches de sensibilisation, placer des autocollants ou réaliser une courte vidéo ;
  • distribuer des masques ;
  • mettre à disposition du gel pour les mains et du spray désinfectant ;
  • ouvrir des portes fermées en temps normal pour optimiser la circulation des personnes présentes dans les bureaux ;
  • limiter l’utilisation des salles de réunion ;
  • encourager le télétravail : prévoyez du matériel de qualité et de bons outils de communication pour permettre à vos collaborateurs de télétravailler de façon confortable.

Lorsqu’un collaborateur redémarre après un congé maladie ou un chômage de longue durée, par exemple, il peut être bon de lui proposer des formations supplémentaires à suivre. Cela pourra l’aider à se remettre au travail en toute confiance et avec les connaissances nécessaires.

Pour ceux qui reprennent le travail après une absence de longue durée, le soutien d’un binôme ou d’un parrain/une marraine peut être rassurant. Le binôme prend alors la personne en charge à son retour et est sa personne de confiance en interne.

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Connaissances

Implémenter un programme de gouvernance des données : meilleures pratiques et pièges

26 Juin 2020
le programme de gouvernance des données doivent faire partie intégrante du système de qualité pharmaceutique et constituent un élément fondamental de l’entreprise. Quels sont les pièges et les meilleures pratiques dont nous pouvons tirer des leçons ?

Dans les semaines à venir, notre Data Integrity Expert, Nathalie Wellens, donnera de plus amples explications sur le concept d’intégrité des données, l’évolution, les stratégies ou le programme de gouvernance des données, la manière dont vous pouvez implémenter un cadre de gouvernance des données dans votre entreprise, quelques pièges et meilleures pratiques pour implémenter une stratégie et les solutions de remédiation possibles.

Nathalie, quelles meilleures pratiques pouvez-vous partager avec nous ?

  • En premier lieu, l’engagement de la direction est essentiel : le concept de gouvernance des données doit être compris et soutenu au plus haut niveau de l’entreprise. Si ce n’est pas le cas, le programme sera compromis d’avance, car le budget prévu, le temps et les ressources allouées seront insuffisants. En outre, le succès ne sera pas garanti à long terme.
  • Introduisez le programme en perturbant le moins possible le cours normal des activités. Au lieu d’imposer de nouvelles tâches aux collaborateurs, il peut être judicieux de se fonder sur des rôles et les responsabilités existants. Sinon, le programme risque de ne pas être accepté. Si les propriétaires de données sont reconnus pour leur relation avec les données, cela renforce leur engagement.
  • La vision et la formation sont importantes. Montrez quelle peut être la plus-value de la gouvernance des données pour les collaborateurs et en quoi le cadre peut les aider à mieux faire leur travail. Insistez sur l’importance de leur contribution et sur le fait qu’ils sont un élément clé du programme de gouvernance des données.
  • Évaluez votre programme de gouvernance des données à l’aune des meilleures pratiques du secteur. Cela peut vous aider à répondre à la question « mon entreprise est-elle prête à cela ? ».
    • Que faites-vous actuellement pour promouvoir les meilleures pratiques ?
    • À quel niveau pouvez-vous les optimiser ?
    • Quelle est la profondeur de l’écart entre les méthodes actuelles de votre entreprise et les meilleures pratiques ?
    • Quels risques cet écart implique-t-il ?

Le fait de parcourir ce processus peut aider votre entreprise à établir une liste des risques et des problèmes. Le point de référence peut ainsi être un plan d’action visant à résoudre des problèmes clés de votre plan d’intégrité des données actuel.

  • Débarrassez-vous des mauvaises données qui circulent au sein de votre entreprise. Des mauvaises données sont des données :
    • inexactes : avec des fautes d’orthographe, des informations manquantes, des champs vides
    • non conformes : qui ne répondent pas aux normes légales
    • non contrôlées : qui ne peuvent pas être surveillées en permanence et qui deviennent polluées au fil du temps
    • non sécurisées : vulnérables au piratage ou aux infractions
    • statiques : obsolètes faute de mises à jour

Si votre stratégie d’entreprise est fondée sur les données, de mauvaises données peuvent mener à une mauvaise prise de décision, avec toutes les conséquences qui en découlent. Il en va de même pour la qualité des produits.

  • Documentez et « mesurez » vos efforts en matière de gouvernance des données. Définissez des KPI de base pour évaluer le succès de la stratégie et de vos efforts.

Pouvez-vous citer quelques pièges auxquels il convient de faire attention ? 

Certainement : une erreur fréquente est de supposer que la « gouvernance des données » est un problème qui doit être attribué au département IT. Or les données circulent dans toute votre entreprise et pas uniquement dans le département IT. Il est donc important que des représentants de tous les services siègent dans votre équipe de gouvernance des données.

En outre, la protection des données ne doit pas être confondue avec la gouvernance des données et il ne faut pas penser qu’il s’agit d’un sujet qui concerne exclusivement les prestataires de services IT, les multinationales ou les entrepôts de données. Les données ont différentes sources : elles peuvent être enregistrées numériquement et sauvegardées dans le cloud, mais aussi notées sur papier et archivées physiquement.

Parfois, les entreprises supposent que la gouvernance des données prend fin dès que toutes les actions de remédiation ont été exécutées. Ce n’est évidemment pas le cas, car la gouvernance des données et l’intégrité des données ne sont pas des projets ponctuels. La quantité de données générées augmente en permanence et la façon dont nous les gérons ne cesse d’évoluer. Il est donc important de veiller à ce que le cadre de gouvernance des données soit appliqué correctement et de l’évaluer régulièrement.

(Sources : Varonis et Talend)

Avez-vous besoin d'aide pour mettre en oeuvre votre programme de gouvernance?

Notre équipe d'experts en intégrité des données sera heureuse de vous aider.

Une approche pragmatique et basée sur les risques

Pour satisfaire les besoins croissants de l’industrie et assurer une mise en œuvre intelligente et efficace de l’intégrité des données, Pauwels Consulting a développé un programme unique de gouvernance des données. Le programme combine préévaluation minutieuse et transition consécutive, conformément au cycle PDCA bien connu. Les évaluations d’écarts et actions associées sont mises en œuvre en parallèle dans chaque service avec des boucles de rétroaction permanentes et s’accompagnent d’une harmonisation de toute la documentation relative à l’intégrité des données (p. ex. : cahier des charges utilisateur (URS), procédures de traitement des données, etc.).

Notre approche pragmatique basée sur les risques intègre un leadership fort et une bonne gestion des comportements. Elle est conçue pour atteindre et maintenir l’excellence culturelle de l’intégrité des données dans toute l’organisation. Une formation de qualité est indispensable. Dès lors, notre équipe chargée de l’intégrité des données a préparé divers modules de formation personnalisables pour qu’ensemble, nous atteignions ces objectifs.

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Élaborer une stratégie de gouvernance des données pour votre entreprise

18 Juin 2020
Une stratégie de gouvernance des données est parfois qualifiée de cadre ou de programme de gouvernance des données. La gouvernance des données assure une gestion formelle des dossiers et des données dans toute l’entreprise réglementée.

La gouvernance des données englobe les personnes, les processus et la technologie nécessaires pour parvenir à un traitement cohérent, précis et efficace des données. Les systèmes de gouvernance des données doivent faire partie intégrante du système de qualité pharmaceutique et constituent un élément fondamental de l’entreprise. Ces systèmes doivent traiter des aspects suivants : organisation, contrôle, processus de support, processus commerciaux et architecture et infrastructure IT (Source : ISPE GPG Data Integrity – Key concepts).

data governance strategy

Dans les semaines à venir, notre Data Integrity Expert, Nathalie Wellens, donnera de plus amples explications sur le concept d’intégrité des données, l’évolution, les stratégies ou programmes de gouvernance des données, les meilleures pratiques et les pièges, la manière dont vous pouvez implémenter un cadre de gouvernance de données dans votre entreprise et les solutions de remédiation. Votre entreprise pourra ainsi travailler conformément aux directives en matière d’intégrité des données.

Pourquoi est-il important d’avoir une stratégie ?

  • Une stratégie permet de protéger les données contre les cyberattaques, les fuites de données et les infractions.
  • Des systèmes centralisés et des procédures standardisées réduisent les coûts de la gestion et de la gouvernance des données.
  • Une stratégie augmente le retour sur investissement de l’analyse des données.
  • Les entreprises modernes se fondent sur les données. Sur la base des données, vous pouvez arriver à une meilleure prise de décision et à une meilleure communication, ce qui peut à son tour se traduire par un avantage concurrentiel.
  • Une stratégie facilite la conformité réglementaire.
  • Une stratégie allège la charge de travail du département IT au niveau de la protection des données.
  • Une stratégie vous permet de mieux vous préparer aux audits.

La mise en œuvre d’un cadre présente de nombreux avantages, mais il y a bien sûr aussi un certain nombre d’inconvénients ou de défis à relever.

La gouvernance des données passe par la mise en œuvre du cadre à l’échelle de l’entreprise, ce qui nécessite des ressources et surtout du temps de la part de vos collaborateurs. Vous devez veiller à ce que cet investissement soit rentable.

En outre, la gouvernance des données s’inscrit dans le cadre d’une politique de qualité et de risque plus large. Cela signifie que les différentes équipes, les processus et les procédures doivent être harmonisés. Et comme le changement est parfois difficile, il convient de consacrer le temps nécessaire à la sensibilisation, à la motivation et à la formation de vos collaborateurs.

Tenez compte du fait qu’un tel cadre doit rester flexible et simple pour les « utilisateurs ». Dès lors, si des procédures ou processus entravent l’efficacité de l’entreprise ou des activités professionnelles, il faut les adapter. De plus, il peut être difficile de choisir les technologies et les outils adéquats. Obtenez une assistance professionnelle ou utilisez des ressources comme Gartner pour faire les recherches nécessaires et demandez des références.

Comment établir une stratégie de gouvernance des données ?

  1. Examinez les pratiques actuelles de gouvernance des données au sein de votre entreprise et le cadre réglementaire.

Il se peut qu’il existe déjà des pratiques de gouvernance des données au sein de l’entreprise, par exemple dans le département IT. Évaluez les efforts actuels à l’aune du cadre réglementaire requis. Faites de ce rapport une mesure de référence pour définir votre stratégie et rédiger une analyse commerciale.

Les différentes autorités réglementaires peuvent appliquer des notions différentes en ce qui concerne certains aspects du respect de l’intégrité des données, mais toutes imposent des exigences par rapport aux sujets généraux suivants :

  • Organisation
  • Cycle de vie des données
  • Cycle de vie des systèmes
  • Piste d’audit
  • Sécurisation et contrôle d’accès
  • Horodatage
  • Contractants/fournisseurs/tiers

Rédigez une analyse commerciale détaillée portant sur les ressources, les procédures, les processus, le temps nécessaire, les coûts, mais aussi les économies que vos efforts peuvent permettre de réaliser. Vous créerez ainsi un « aperçu de valeur » financière qui pourra vous aider à présenter votre stratégie de gouvernance des données. Alignez votre stratégie de gouvernance des données sur votre stratégie d’entreprise et accordez-la avec les stratégies IT ou les stratégies en matière de qualité.

 

Vous avez besoin d'aide pour implémenter un cadre de gouvernance des données?

Notre équipe de Data Integrity Experts se fera un plaisir de vous aider à mener à bien l’exécution pratique.

  1. Attribuez des rôles en matière de gouvernance des données

Tout programme de gouvernance des données repose sur la définition de rôles et de responsabilités dans l’entreprise. L’objectif est de mettre en place une structure de gouvernance à l’échelle de l’entreprise. Tous les rôles possibles ne seront pas nécessaires : choisissez une structure qui fonctionne pour votre entreprise.

  • Le Chief Data Officer (Directeur des données) est responsable de la stratégie de gouvernance des données.
  • Le Data Owner (Propriétaire des données) assume la responsabilité directe des données. Cette personne doit connaître l’appareil, l’application ou le système en question ; elle est également étroitement impliquée dans la protection de l’intégrité des données. Outre ces propriétaires de données « opérationnels », vous pouvez aussi désigner des propriétaires de données « tactiques », responsables d’un domaine ou d’un sujet précis et chargés de faciliter la communication avec les parties prenantes.
  • Le Data Steward (Responsable des données) veille à la bonne exécution et au maintien correct des procédures et est responsable des formations.

Le comité de gouvernance des données établit la politique et les procédures en partenariat avec les parties prenantes. La gouvernance des données requiert une approche top-down : pensez-y en désignant les membres du comité (Source : Dataversity).

  1. Rédigez une feuille de route

Rédigez un document qui reprend les différentes phases de l’implémentation et du cadre en lui-même. Chaque phase décrit ce qui doit se passer concrètement et qui est responsable de quel aspect. En outre, un calendrier doit être prévu pour chaque phase de l’implémentation.

  1. Déterminez les mesures de contrôle

Il est important pour les entreprises de mettre en place des mesures de contrôle afin de maintenir l’effectivité du programme de gouvernance des données. Un programme de gouvernance des données n’est pas une activité ponctuelle : au contraire, il s’agit d’un projet permanent qui est voué à évoluer et à s’adapter sans cesse. Les mesures de contrôle doivent inclure des aspects tels que la définition de processus de travail automatisés, la collecte de feed-back sur ces processus et leur application à la structure de gouvernance.

  1. Déployez le cadre et veillez à son évaluation

Il est temps de mettre en œuvre le cadre complet et de faire entrer en vigueur toutes les procédures et tous les processus. L’équipe de gouvernance des données veille à ce que le programme soit efficace et conforme aux exigences posées. Utilisez les KPI prédéfinis et les mesures de contrôle pour évaluer le programme.

Une approche pragmatique et basée sur les risques

Pour satisfaire les besoins croissants de l’industrie et assurer une mise en œuvre intelligente et efficace de l’intégrité des données, Pauwels Consulting a développé un programme unique de gouvernance des données. Le programme combine préévaluation minutieuse et transition consécutive, conformément au cycle PDCA bien connu. Les évaluations d’écarts et actions associées sont mises en œuvre en parallèle dans chaque service avec des boucles de rétroaction permanentes et s’accompagnent d’une harmonisation de toute la documentation relative à l’intégrité des données (p. ex. : cahier des charges utilisateur (URS), procédures de traitement des données, etc.).

Notre approche pragmatique basée sur les risques intègre un leadership fort et une bonne gestion des comportements. Elle est conçue pour atteindre et maintenir l’excellence culturelle de l’intégrité des données dans toute l’organisation. Une formation de qualité est indispensable. Dès lors, notre équipe chargée de l’intégrité des données a préparé divers modules de formation personnalisables pour qu’ensemble, nous atteignions ces objectifs.

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Intégrité des données dans l’industrie pharmaceutique

10 Juin 2020
La numérisation avancée des processus, souvent qualifiée d’Industrie 4.0, révolutionne l’industrie pharmaceutique. La quantité de données circulant a fortement augmenté ces dernières années et cette tendance va continuer à s'accentuer. La question se pose alors : quel est l'impact sur l'intégrité des données ?

Auparavant, tout était consigné sur papier et conservé dans des armoires d’archives. L’avènement des e-mails, de l’automatisation, du cloud, des mégadonnées et de l’IA ont changé la donne. La numérisation crée de nombreuses opportunités commerciales, mais le risque d’erreurs dans le flux de processus de données augmente aussi. Cela pose problème à l’industrie pharmaceutique : comment garantir la sécurité et la qualité du produit ?

Dans les semaines à venir, notre Data Integrity Expert Nathalie Wellens vous expliquera le concept d’intégrité des données, son évolution, les stratégies ou les programmes de gouvernance des données, comment implémenter une architecture de données dans votre entreprise et la remédiation.

Qu’est-ce que l’intégrité des données ?

Dans le contexte d’un environnement GxP, data integrity peut être définie comme le maintien et la garantie de l’exactitude et de la cohérence des données tout au long du cycle de vie. Le tout bien entendu dans le respect des exigences légales. L’intégrité des données est un aspect crucial de la conception, de l’implémentation et de l’utilisation de tout système qui stocke, traite ou demande des données.

L’intégrité des données est liée aux normes GxP, qui peuvent correspondre aux BPF (bonnes pratiques de fabrication des médicaments), aux BPL (bonnes pratiques de laboratoire), aux BPC (bonnes pratiques cliniques) ou encore aux BPD (bonnes pratiques de documentation). Pour promouvoir l’intégrité des données tout au long de leur cycle de vie, quelques notions-clés des conditions BPF sont résumées sous les principes « ALCOA » ou « ALCOA+ ».

L’intégrité des données ne doit pas être confondue avec la sécurité des données ou la qualité des données. Celles-ci relèvent exclusivement de la stratégie de gouvernance des données. L’intégrité des données n’est pas non plus synonyme de législation sur la protection de la vie privée, comme le RGPD. Cependant, l’intégrité des données peut aider votre entreprise à se conformer à cette réglementation.

Pourquoi l’intégrité des données est-elle importante ?

Data integrity est particulièrement importante pour garantir la sécurité du patient, la qualité des produits pharmaceutiques et l’intégrité des données de l’entreprise dans le secteur des sciences de la vie. En outre, elle est étroitement liée à la fiabilité de votre organisation. Dans l’environnement GxP, il est essentiel de fournir des preuves conformes à la législation et à la réglementation pour démontrer la sécurité et l’efficacité d’un produit, par exemple en cas de litiges juridiques.

Pourquoi les autorités de réglementation s’intéressent-elles de plus en plus ?

Une attention importante a toujours été accordée à la sécurité du patient, à la fiabilité des données et à la qualité des produits, tant dans l’industrie pharmaceutique que dans le secteur des dispositifs médicaux et des soins de santé.

Ces dernières années, l’on a toutefois constaté une augmentation des violations et des abus des données et des directives BPF, principalement sur le marché asiatique (par exemple, la pratique du « testing into compliance » ou de faux laboratoires avec de fausses données). À la suite de ces violations de l’intégrité des données, les directives ont été renforcées et leur respect fait l’objet d’une surveillance et d’un contrôle accrus.

En janvier 2015, l’agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) a publié de nouvelles directives dans le document « GMP Data Integrity Definitions and Guidance for Industry ». Plus tard au cours de la même année, le Réseau des agences des médicaments (HMA) et l’Agence européenne des médicaments (EMA) ont présenté la « Stratégie du réseau des agences des médicaments de l’UE à l’horizon 2020 ».

Il s’agit d’une stratégie quinquennale pour les instances réglementaires européennes qui impose des contrôles de l’intégrité des données afin de prévenir la fraude. Ensuite, la Food & Drug Administration américaine FDA a publié ses directives « Data Integrity and Compliance with cGMP » en 2016.

Bien que ces directives ne soient pas contraignantes, elles mettent un accent important sur data integrity lors des audits et inspections menés par l’AFMPS, l’EMA, la FDA ou les fournisseurs.

À quoi des violations de l’intégrité des données pourraient-elles être dues ?

Les raisons peuvent être très diverses et l’on peut même dire que 80 % des infractions sont inconscientes :

  • la pression qui pèse sur la production et la garantie de la continuité des activités ;
  • un manque de sensibilisation ou de connaissances par rapport au ce thème ;
  • une culture d’entreprise qui ne soutient pas pleinement le principe ;
  • des ressources ou un budget insuffisants, une technologie ou des processus inadéquats ;

Même avec un programme de gouvernance des données en place, des personnes peuvent toujours délibérément frauder ou falsifier des données. Il est important de savoir que les autorités réglementaires ne font aucune distinction entre les erreurs humaines et la fraude/la falsification en évaluant votre situation.

Quelles sont les conséquences en cas de non-respect des directives ?

  • le patient peut être en danger ;
  • des contrôles stricts ou un arrêt temporaire de la production peuvent être imposés ;
  • il peut y avoir une perte de réputation et de fiabilité ;
  • il peut en résulter des données polluées qui ne peuvent pas être utilisées pour des analyses ou des décisions stratégiques ;
  • l’entreprise peut être contrainte à des rappels de produits, faire l’objet d’une interdiction d’exportation ou de production à durée indéterminée ou faire face à l’arrêt forcé de ses activités ;
  • il peut être question de poursuites pénales.

Bien que les directives en matière de data integrity ne soient pas contraignantes, les répercussions en cas de non-respect sont si lourdes que les ignorer serait une grave erreur.

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Notre équipe d'experts en Data Integrity sera heureuse de vous aider.

Une approche pragmatique et basée sur les risques

Pour satisfaire les besoins croissants de l’industrie et assurer une mise en œuvre intelligente et efficace de l’intégrité des données, Pauwels Consulting a développé un programme unique de gouvernance des données. Le programme combine préévaluation minutieuse et transition consécutive, conformément au cycle PDCA bien connu. Les évaluations d’écarts et actions associées sont mises en œuvre en parallèle dans chaque service avec des boucles de rétroaction permanentes et s’accompagnent d’une harmonisation de toute la documentation relative à l’intégrité des données (p. ex. : cahier des charges utilisateur (URS), procédures de traitement des données, etc.).

Notre approche pragmatique basée sur les risques intègre un leadership fort et une bonne gestion des comportements. Elle est conçue pour atteindre et maintenir l’excellence culturelle de l’intégrité des données dans toute l’organisation. Une formation de qualité est indispensable. Dès lors, notre équipe chargée de l’intégrité des données a préparé divers modules de formation personnalisables pour qu’ensemble, nous atteignions ces objectifs.

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Connaissances

Intelligence artificielle (IA). De quoi s’agit-il ?

30 Avr 2020
Intelligence artificielle (IA). De quoi s'agit-il ? Quel est l'impact de cette intelligence artificielle sur les entreprises ? L'impact est élevé en matière de productivité grâce à l'optimisation du temps, la sécurité et l'exactitude.

L’IA dans notre quotidien

L’IA fait désormais partie de notre quotidien. Le matin, à la table du petit-déjeuner, vous buvez votre café et vous demandez à Siri ou Alexa de vous donner les nouvelles du jour ou de jouer votre playlist matinale. Le thermostat de votre maison connaît la météo à l’extérieur et votre robot tondeuse surveille votre jardin la nuit et connaît son parcours du jour. Ce ne sont que quelques exemples de l’IA.

AI grasmaaier

Intelligence artificielle

Le terme « intelligence artificielle » rassemble plusieurs méthodes visant à rendre intelligent un appareil, une application, un logiciel, etc.   Si vous parvenez à faire faire à un appareil ce que vous souhaitez sans devoir intervenir explicitement, vous pouvez parler d’intelligence artificielle.

Différents termes sont souvent utilisés à tort et à travers, comme Machine Learning et Deep Learning.

Machine Learning

Machine Learning a recours à des algorithmes pour collecter des données, de sorte que l’on puisse en tirer des apprentissages et en déduire des prévisions. Ce type d’intelligence artificielle ne donne pas d’instructions à la machine, mais lui apprend à exécuter des tâches reposant sur une grande quantité de données et d’algorithmes. Il existe de nombreuses applications industrielles de Machine Learning : reconnaître des visages, reconnaître des objets, trouver des modèles, reconnaître des émotions, conseiller des produits, convertir la parole en texte, interpréter le langage naturel, structurer des données…

9 exemples d’intelligence artificielle : Machine Learning

Amazon machine learning
Amazon Machine Learning

Deep Learning

Ce type d’intelligence artificielle va encore un peu plus loin. Plus complexe, cette méthode se base sur un réseau neural bien illustré par le cerveau humain. Il contient plusieurs couches dissimulées entre l’input et l’output. Cela signifie qu’il peut facilement traiter et ordonner des données brutes. Il peut reconnaître des modèles impossibles pour le cerveau humain.

Exemple : En trois jours, AlphaGo s’est entraîné à devenir imbattable (pour les humains) au jeu de go.

IA dans votre entreprise ?

Il va de soi que l’intelligence artificielle influencera fortement la productivité des industries et des entreprises et les processus de production.

Utilisation du temps

L’IA peut optimiser l’utilisation du temps des travailleurs en la cartographiant et en prodiguant des conseils. Elle peut aussi reprendre du travail, car les machines n’ont pas besoin de pause et font moins d’erreurs. Les collaborateurs peuvent donc se concentrer davantage sur le travail plus significatif pour l’entreprise, au lieu d’exécuter des tâches manuelles répétitives.

Sécurité

Les machines peuvent assurer des tâches à des endroits difficilement accessibles qui sont dangereux pour l’être humain.

Exactitude

Comme l’IA est capable de traiter un grand volume de données en beaucoup moins de temps que l’homme, elle peut procéder à des analyses et prendre des décisions fondées sans crainte de l’échec, doute ou influence.

Votre entreprise est-elle prête pour l’IA ?

Contactez-nous ci-dessous, et nous nous ferons un plaisir de vous aider à mettre en œuvre les bons outils d’IA pour faire prospérer votre entreprise.

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Maxime van Belle Content Marketeer

Connaissances

Les 8 avantages d’un système de gestion de qualité ISO 9001 certifié

25 Avr 2020
La mise en place d’un système de gestion de qualité ISO 9001 apporte généralement plus d’ordre et de structure à une organisation. Dans la majorité des cas, ce changement influence positivement la qualité des produits et des services de l’organisation.

Pourquoi envisager un système de gestion de qualité ISO 9001 certifié ?

D’un côté, on constate que des organisations sont ou se sentent souvent obligées de mettre en place un système de gestion de qualité ISO 9001 certifié. En effet, un nombre croissant de clients exige de leurs fournisseurs qu’ils travaillent selon la norme ISO 9001.

De l’autre côté, on repère un nombre toujours plus grand d’organisations appliquant un système de gestion de qualité ISO 9001 certifié de leur propre chef. Ces organisations souhaitent proposer des services encore plus professionnels et faire de la qualité de leurs produits et de leurs services un élément clair, mesurable et contrôlable en vue de se différencier d’autres fournisseurs.

Quoi qu’il en soit, la mise en place d’un système de gestion de qualité ISO 9001 apporte généralement plus d’ordre et de structure à une organisation. Dans la majorité des cas, ce changement influence positivement la qualité des produits et des services de l’organisation.

Les huit avantages d’un système de gestion de qualité ISO 9001 certifié

En tant qu’organisation, vous pouvez choisir de travailler selon la norme ISO 9001, mais vous pouvez également opter pour une certification rendue par un établissement indépendant (tel qu’un organisme de certification). En pratique, un système de gestion de qualité ISO 9001 certifié vous offre huit avantages principaux :

  1. Il vous apporte la preuve objective que votre organisation prête une attention particulière à la qualité et qu’elle se soumet régulièrement à un contrôle effectué par un établissement indépendant à cet égard. Cet engagement renforcera la confiance accordée à votre organisation.
  2. Vous augmentez votre rendement. Les organisations qui considèrent la gestion de la qualité comme partie intégrante de leur gestion d’entreprise obtiennent généralement un rendement plus élevé que les organisations qui ne le font pas.
  3. Un système de gestion de qualité ISO 9001 certifié améliore la qualité de vos services et favorise la conscientisation de vos collaborateurs.
  4. Un système de gestion de qualité ISO 9001 certifié assure la clarté des processus et des structures (de communication), des tâches et des responsabilités de toute votre organisation. Cela renforce l’implication de vos collaborateurs, ce qui a une influence positive sur l’ambiance et la charge de travail.
  5. Vous êtes en mesure de signaler et d’identifier des problèmes à temps. Cela vous permet d’agir rapidement en vue d’éviter de répéter ces erreurs à l’avenir.
  6. Vous signalez clairement à vos collaborateurs, à vos partenaires, à vos clients et au grand public que vous placez la satisfaction client au centre de vos préoccupations.
  7. Un système de gestion de qualité ISO 9001 certifié confère une image positive à votre entreprise. Vous vous placez ainsi au même niveau, voire un peu plus haut que la concurrence.
  8. L’application d’un tel système peut même représenter un intérêt commercial pour votre organisation. De plus en plus de donneurs d’ordre exigent de leurs fournisseurs qu’ils travaillent selon un système de gestion de qualité ISO 9001 certifié.

Notre conseil ? Jouez tous vos jetons !

Vous envisagez de travailler selon la norme ISO 9001 ? Fantastique ! Mais ne faites pas les choses à moitié. Nous vous conseillons de mettre en place un système de gestion de qualité ISO 9001 certifié dès à présent.

Contrairement à une idée persistante au sein de nombreuses organisations, la mise en place d’un système de gestion de qualité ISO 9001 certifié est bien moins contraignante que vous ne pourriez le croire à première vue. Il vous reste tout de même des questions ou quelques doutes ? Nous nous faisons un plaisir de vous aider !

Luc Marivoet, notre expert en gestion de la qualité

Luc Marivoet est conseiller en prévention et responsable de la qualité chez Pauwels Consulting. Il a plus de 25 ans d’expérience dans des fonctions de gestion de la qualité. Dans ces fonctions, il a apporté son soutien et sa supervision dans un contexte international (Europe et Asie). Maintenant, Luc utilise son expérience pour mettre en place, mettre en œuvre, contrôler et suivre les systèmes de gestion de la qualité certifiés ISO 9001 et les activités d’assurance qualité des fournisseurs. Luc travaille actuellement dans un bureau d’études belge spécialisé dans les infrastructures et les technologies ferroviaires pour la mise en œuvre d’un système de gestion intégré ISO 9001 & ISO 45001. Il enseigne également les systèmes de gestion QHS (ISO 9001 et ISO 45001).

Vous avez une question ou un commentaire pour Luc ? Contactez Luc ici.

Des questions ou plus d’informations ?

N’hésitez pas à prendre contact avec nous. L’équipe ISO 9001 de Pauwels Consulting est là pour vous aider.

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Maxime van Belle Content Marketeer

Connaissances

Huit difficultés auxquelles font face les professionnels de la gestion de qualité

18 Avr 2020
L'implémentation et la maintenance d'un système de gestion de qualité (SGQ) peuvent représenter un vrai défi. Il n'est pas toujours facile de trouver des informations, des méthodes, des personnes ou du temps pour implémenter un SGQ véritablement adapté à vos besoins.

Dans le présent article, nous aimerions vous présenter huit difficultés courantes que vous pourriez rencontrer au moment de concevoir et d’implémenter votre prochain SGQ et huit leçons que nous avons appris lorsque nos experts en gestion de qualité ont été confronté à ces difficultés dans le cadre de leurs projets.

Huit difficultés majeures en matière de gestion de qualité

1. Trop de théorie

Les organisations qui visent la perfection vont souvent trop loin. En tentant d’implémenter le système de gestion de qualité « parfait », elles se concentrent souvent davantage sur la théorie plutôt que sur sa mise en pratique.

Leçon n° 1 : il n’existe pas de SGQ parfait, mais chaque SGQ peut et devrait être amélioré à tout moment. Lorsque vous concevez un SGQ, veillez à ce qu’il soit pratique pour votre société. La théorie ne sert à rien si vous ne la mettez pas en pratique. Ne perdez pas de vue la théorie, mais concentrez-vous plus encore sur son implémentation et sur la valeur ajoutée pour votre organisation.

2. Trop de documentation

Les organisations sont nombreuses à créer bien trop de documents. Le volume de la documentation est parfois tel que celle-ci commence à nuire au bon fonctionnement du système de gestion de qualité. Dans ce genre de cas, il arrive que les employés se perdent dans la documentation et montrent moins d’intérêt pour le SGQ. Par conséquent, le SGQ ne produira pas les résultats escomptés.

Leçon n° 2 : l’objectif d’un SGQ n’est pas de créer des documents, mais bien de formaliser les informations adéquates (pour plus d’efficacité) au moment opportun. Veillez à ce que votre documentation vienne en appui à la communication des informations, aux preuves de la conformité (preuves des résultats atteints) et au partage des connaissances et qu’elle ne fasse jamais obstacle à votre travail quotidien.

3. Trop de détails

Souvent, les organisations souhaitent que leur documentation inclue autant de détails que possible. De toute évidence, il vous en coûtera beaucoup en termes de temps et de ressources pour intégrer tous ces détails et la mise en pratique de la documentation n’en sera que plus difficile.

Leçon n° 3 : veillez à ce que votre documentation soit conforme à toutes les lois et réglementations et qu’elle soutienne (et n’empêche pas) les diverses activités de votre entreprise. Il arrive que certains documents requièrent un niveau élevé de détails, tandis que d’autres peuvent rester généraux. Il vous appartient de choisir le niveau approprié de détails en fonction de votre situation. Ne vous encombrez pas du superflu : contentez-vous d’intégrer l’ensemble des informations principales au moment opportun.

4. Trop d’inflexibilité

Si votre système de gestion de qualité manque de flexibilité et est trop rigide, il sera difficile à améliorer le cas échéant. Par conséquent, il ne pourra pas garantir les meilleurs résultats pour l’avenir.

Leçon n° 4 : les exigences des clients et les organisations sont en constante évolution. Il est donc nécessaire qu’un système de gestion de qualité évolue également. Il doit être amélioré au fil du temps en fonction des circonstances changeantes de vos activités. Vous serez ainsi plus performant et en mesure de saisir de nouvelles opportunités.

5. Pas assez d’implication et de communication

Il arrive qu’un système de gestion de qualité ne soit soutenu que par le(s) responsable(s) qualité. Dans ce genre de situation, les collègues pensent souvent que le SGQ « appartient » aux gens qui l’ont créé et ils ne contribuent dès lors pas activement au système de qualité. Au lieu de cela, ils se contentent de « suivre » le SGQ à chaque fois que nécessaire.

Leçon n° 5 : veillez à ce que les membres du personnel comprennent clairement leurs rôles et responsabilités concernant le système de gestion de qualité, sans quoi ils n’auront pas le sentiment d’appartenir au système. Vous avez besoin du soutien de toute votre organisation pour obtenir les résultats souhaités.

Il faudra faire preuve de leadership et de compétences en communication pour tirer le meilleur profit possible d’un SGQ. Si vous informez votre personnel des succès et difficultés rencontrés, vous parviendrez à le motiver, et si vous partagez les leçons que vous avez apprises, vous susciterez des discussions qui vous empêcheront de reproduire les erreurs du passé.

6. Pas assez de motivation

Si des organisations implémentent un SGQ pour des raisons exclusivement externes (p. ex. : un client exige un SGQ certifié, des concurrents sont avantagés parce qu’ils sont certifiés et pas vous), il sera difficile pour elles d’obtenir les meilleurs résultats de leur SGQ.

Leçon n° 6 : les cadres supérieurs et le personnel doivent être totalement intégrés au projet qualité et intrinsèquement motivés pour obtenir les meilleurs résultats d’un SGQ. Chacun doit se sentir responsable de la qualité globale du (des) produit(s) ou service(s) que vous offrez et être conscient du rôle qu’il joue dans le SGQ.

7. Pas assez adapté

Parfois, un système de gestion de qualité est « livré » comme un système « prêt à l’emploi ». Toutefois, si un SGQ ne correspond pas à la stratégie de la société et à ses activités, il sera très difficile d’obtenir les résultats que vous souhaitez.

Leçon n° 7 : les systèmes de gestion de qualité tels que le système ISO 9001 sont basés sur une obligation de résultat, et non sur une obligation de moyen. La société est libre d’opter pour les moyens qui lui conviennent le mieux. Ainsi, mettez en place votre système de gestion de qualité d’une manière qui soit totalement propice à votre personnel, vos processus et activités.

8. Pas assez d’attention envers le client

Nous observons souvent que les sociétés centrent leur attention sur la qualité, mais beaucoup moins sur la satisfaction client.

Leçon n° 8 : sans clients, vous pouvez dire adieu à vos activités. N’oubliez jamais que des systèmes de gestion de qualité tels que l’ISO 9001 se fondent sur la satisfaction client. L’objectif est de gagner et de conserver la confiance du client. Pour y parvenir, il est nécessaire de connaître les exigences et les attentes du client et de mesurer en permanence son niveau de satisfaction.

Comment implémenter efficacement un système de gestion de qualité ?

Les huit conseils suivants peuvent vous aider à implémenter efficacement votre prochain système de gestion de qualité :

  • implémentez un SGQ pratique pour votre entreprise ;
  • développez une gestion de la documentation efficace et conforme à vos activités ;
  • appliquez un niveau de détails adapté à vos activités ;
  • tenez-vous au courant des changements afin d’améliorer votre système en permanence ;
  • impliquez votre personnel et communiquez ses rôles et responsabilités ;
  • veillez à ce que tous les intervenants soient intrinsèquement motivés ;
  • mettez en place un système adapté à vos besoins ;
  • restez concentré sur la satisfaction client.
Voulez-vous mettre en oeuvre la norme ISO dans votre organisation?

Luc Marivoet, notre expert en gestion de la qualité

Luc Marivoet est conseiller en prévention et responsable de la qualité chez Pauwels Consulting. Il a plus de 25 ans d’expérience dans des fonctions de gestion de la qualité. Dans ces fonctions, il a apporté son soutien et sa supervision dans un contexte international (Europe et Asie).

Maintenant, Luc utilise son expérience pour mettre en place, mettre en œuvre, contrôler et suivre les systèmes de gestion de la qualité certifiés ISO 9001 et les activités d’assurance qualité des fournisseurs. Luc travaille actuellement dans un bureau d’études belge spécialisé dans les infrastructures et les technologies ferroviaires pour la mise en œuvre d’un système de gestion intégré ISO 9001 & ISO 45001. Il enseigne également les systèmes de gestion QHS (ISO 9001 et ISO 45001).

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Connaissances

9 raisons pour lesquelles l’excellence opérationnelle (OpEx) peut échouer

23 Mar 2020
L'excellence opérationnelle (OpEx, de l’anglais « operational excellence ») est une philosophie populaire partagée par les organisations désireuses d'améliorer et conserver leur efficacité. Malgré sa popularité, il est difficile de donner une définition claire et unique de l'excellence opérationnelle.

Aux fins du présent article, je définirai l’excellence opérationnelle comme

« les efforts et les actions qu’une société met en œuvre par l’intermédiaire de processus standardisés pour exprimer sa conviction de fournir au client le produit ou le service demandé au moment requis, compte tenu des efforts/coûts de production les plus bas et au prix que le client est disposé à payer pour obtenir ce produit ou ce service. »

Je suis toujours surpris de constater que beaucoup d’organisations sont aux prises avec l’excellence opérationnelle et j’entends régulièrement parler de situations dans lesquelles l’OpEx ne génère pas les résultats escomptés. Notez que l’échec des efforts déployés en matière d’OpEx est souvent attribuable à l’un ou l’autre des neuf facteurs décrits dans le présent article.

Connaître ces facteurs et les garder à l’esprit m’a grandement aidé à atteindre des résultats satisfaisants dans les projets d’OpEx auxquels j’ai participé au fil des années. J’espère que les informations du présent article vous aideront aussi.

9 raisons pour lesquelles l’excellence opérationnelle peut échouer (et comment éviter ces pièges)

1. Les chefs d’entreprises n’en savent pas assez sur l’excellence opérationnelle et mettent en place une OpEx pour les mauvaises raisons

Parfois, les sociétés lancent des initiatives d’excellence opérationnelle pour faire comme tout le monde ou parce que leurs concurrents investissent dans l’excellence opérationnelle. De façon similaire, les branches locales d’une société sont souvent obligées de lancer des initiatives d’OpEx, car leur siège a décidé que c’était la bonne démarche à adopter. Dans ce genre de cas, il arrive souvent que les organisations ne disposent pas des connaissances, de l’expertise et des ressources requises pour lancer une démarche d’OpEx et obtenir des résultats satisfaisants.

Leçon n° 1 : n’adoptez une démarche d’OpEx que si vous êtes convaincu que l’OpEx vous procurera des avantages intéressants et si vous avez suffisamment de connaissances, d’expertise et de ressources en la matière dans votre structure. Vous ignorez si vous êtes prêt ou si l’OpEx vous convient ? Vous avez besoin d’aide dans la préparation et/ou l’implémentation de l’OpEx ? Recherchez des partenaires externes fiables ! Le manque de connaissances, d’expertise et de ressources dans votre propre organisation ne doit jamais constituer un obstacle à l’optimisation de vos processus.

2. L’OpEx est souvent considérée comme un ensemble d’outils plutôt que comme une culture

Pensez-vous que l’implémentation d’un programme « lean » ou « six sigma » vous procurera de l’excellence opérationnelle ? Si c’est le cas, vous avez tort et vous n’êtes pas le seul ! L’excellence opérationnelle est une philosophie, une culture d’entreprise. Si vous souhaitez récolter les véritables bénéfices de l’OpEx, il vous faudra bien plus que quelques brillants outils ou méthodes. Vous aurez besoin (entre autres) d’un modèle qui vous permettra de diriger le changement culturel inhérent à l’introduction de l’OpEx.

Leçon n° 2 : l’excellence opérationnelle est bien plus qu’un ensemble de méthodes et d’outils. Votre organisation toute entière doit participer pour que l’excellence opérationnelle soit un succès. L’excellence opérationnelle peut offrir de nombreux avantages à une organisation, mais sa force est à la hauteur de son maillon (souvent humain) le plus faible.

3. Les personnes disposant des compétences relationnelles adéquates ne sont pas assez nombreuses pour soutenir le changement culturel

Bon nombre de sociétés pensent que disposer en leur sein de quelques personnes instruites suffira à implémenter des programmes performants d’excellence opérationnelle. Ce n’est pas le cas. L’implémentation et le succès des initiatives d’OpEx ne doivent jamais dépendre des quelques personnes qui disposent des compétences relationnelles et de l’expertise adéquates. Les initiatives d’OpEx doivent provenir de et être adoptées par tous les membres de l’organisation, quelles que soient leur formation, leurs compétences, leur expertise et leur position dans la société.

Leçon n° 3 : l’excellence opérationnelle exige davantage que quelques personnes seulement disposant des compétences relationnelles et de l’expertise adéquates. L’excellence opérationnelle s’inscrit dans un effort collectif. Vous avez besoin du soutien de toute votre organisation pour obtenir les résultats souhaités.

4. 1. L’excellence opérationnelle est implémentée de manière descendante et la direction tient peu compte ou ne tient pas compte du tout des retours qui lui sont donnés par les travailleurs

Beaucoup de sociétés implémentent l’OpEx dans une démarche descendante. Pourtant, comme déjà mentionné précédemment, toute l’organisation doit être impliquée pour que les initiatives d’OpEx soient un succès. Très souvent, les organisations ne se préoccupent pas ou se préoccupent peu des retours donnés par les travailleurs. Dans ce genre de cas, les employés et gestionnaires de première ligne peuvent rapidement passer d’une mentalité coopérative s’apparentant au « Planifier-Faire-Vérifier-Agir » à une démarche passive du type « Je ne ferai que ce qu’on me dira de faire ».

Leçon n° 4 : comme l’excellence opérationnelle s’inscrit dans un effort collectif, il est important de prendre en compte les retours de toutes les personnes concernées. Tout le monde doit être impliqué et le rester. Vous ne devez pas mettre en œuvre tous les retours reçus, mais veiller à ce que les personnes se sentent écoutées et comprises, et réagir au meilleur retour pour rendre vos initiatives d’OpEx encore plus efficaces.

5. L’excellence opérationnelle n’est pas introduite de manière adéquate

Chaque collègue, machine, ligne de production, département et processus possède ses propres caractéristiques. Par conséquent, il n’est pas judicieux de généraliser l’implémentation des efforts déployés en matière d’excellence opérationnelle. Certaines personnes et certains départements seront favorables à une approche de type « big bang », d’autres voudront adopter une démarche progressive et d’autres encore opteront pour une approche axée sur chaque processus ou département. Vous courez généralement à la catastrophe si vous forcez tout le monde à adopter une approche particulière.

Leçon n° 5 : essayez d’adopter l’OpEx par l’approche qui est la plus adaptée aux personnes, processus et environnements de travail concernés. L’approche peut être différente selon les personnes et départements. Veillez à ce que le processus d’implémentation continue de progresser en donnant les bons outils aux bonnes personnes et au bon moment.

6. Trop de changements sont opérés dans une courte période de temps

Les organisations qui investissent dans l’excellence opérationnelle veulent souvent voir des résultats rapidement. Ainsi, elles initient de trop nombreux changements dans une courte période de temps. Dans ce genre de cas, les gens se montrent souvent incapables d’absorber, de comprendre, d’accepter et de mettre en pratique les changements de manière adéquate avant l’introduction des changements suivants. Il s’agit d’une source potentielle d’erreurs, de risques pour la sécurité et d’instabilité. Au final, le fait d’initier trop de changements à la fois aura pour conséquence, entre autres, de réduire le niveau d’excellence opérationnelle.

Leçon n° 6 : prenez votre temps pour implémenter des initiatives d’excellence opérationnelle. Veillez à ce que chaque initiative soit comprise, acceptée et mise en pratique avant de passer au changement important suivant. Les meilleures entreprises disposent d’une base solide. Il en va de même pour l’excellence opérationnelle.

7. Les responsables hiérarchiques ne se montrent pas assez impliqués

La tâche la plus importante des responsables hiérarchiques consiste à s’assurer que la production et les services continuent de fonctionner. Dans notre monde qui évolue rapidement, travailler dans l’urgence est devenu un modus operandi généralisé. Si les responsables hiérarchiques consacrent la plupart de leurs efforts à trouver des solutions aux problèmes, ils se montrent souvent moins intéressés par l’implémentation de nouvelles initiatives d’excellence opérationnelle. Dans ces circonstances, ils ne sont pas en mesure d’offrir le soutien et l’enthousiasme nécessaires pour inspirer leurs collègues travailleurs.

Leçon n° 7 : veillez à ce que vos responsables hiérarchiques soient enthousiastes par rapport aux efforts que vous déployez en matière d’excellence opérationnelle. Si vous ne bénéficiez pas de leur approbation, vous ne verrez pas beaucoup de changement sur le terrain.

8. Perdre de vue le rôle du client

La plupart des sociétés existent grâce à leurs clients. Après tout, ce sont eux qui paient pour les produits et services. Ainsi, si les prix pratiqués par une société sont trop élevés (en raison de processus inefficaces et d’une excellence opérationnelle trop faible), la société s’exclura elle-même du marché.

Leçon n° 8 : questionnez-vous en permanence et continuez de rechercher des moyens d’améliorer votre excellence opérationnelle. Vous pourrez ainsi renforcer votre position sur le marché et votre part de marché globale. Posez-vous toujours la question : « Le client souhaite-t-il payer pour cela ? »

9. Considérer l’excellence opérationnelle comme une démarche ponctuelle

Les sociétés implémentent souvent quelques outils et méthodes d’OpEx et considèrent la date d’implémentation comme la date de clôture de leur processus d’excellence opérationnelle. Pourtant, l’excellence opérationnelle ne connaît pas de fin. Pour contribuer au véritable succès de la société, chacun de ses membres doit remettre en question en permanence les méthodes de travail et se demander comment il serait possible de travailler encore mieux et plus efficacement.

Leçon n° 9 : l’excellence opérationnelle est une histoire sans fin. Pour assurer leur réussite, les sociétés et les gens doivent prendre le temps de remettre en question le statu quo. Ce n’est pas chose facile dans ce monde qui évolue rapidement, mais c’est nécessaire si vous souhaitez récolter des résultats satisfaisants pour les efforts déployés dans l’excellence opérationnelle.

Comment implémenter des programmes performants d’excellence opérationnelle ?

J’espère que le présent article pourra vous aider à éviter certains pièges que j’ai pu identifier au fil du temps dans l’implémentation de l’excellence opérationnelle. Quoi qu’il arrive, essayez toujours de vous assurer que :

  • votre société est prête à lancer des initiatives d’excellence opérationnelle avant de les implémenter ;
  • vous avez de bonnes raisons d’implémenter l’excellence opérationnelle ;
  • vous avez suffisamment de connaissances, d’expertise et de compétences (relationnelles) (internes et/ou externes) ;
  • vous laissez aux membres de votre société la possibilité d’intégrer les changements requis dans la culture d’entreprise ;
  • vous tenez compte des retours de toutes les personnes impliquées ;
  • vous adaptez vos stratégies d’implémentation aux personnes et processus impliqués ;
  • vous introduisez vos initiatives les unes à la suite des autres, et non simultanément ;
  • vos responsables hiérarchiques sont capables d’inspirer les membres de leur équipe ;
  • vous implémentez les processus adéquats pour améliorer l’expérience du client ;
  • vous continuez d’investir dans l’excellence opérationnelle.
Kris Van Nieuwenhove – Pharma Services et OpEx Consultant @ Pauwels Consulting

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Maxime van Belle Content Marketeer

Connaissances

Envie de réaliser votre rêve ? Une réalité pour ces frères gantois qui participent à une course à travers l’océan !

11 Déc 2019
Le jeudi 12 décembre, Damien (29) et Bernard (27), deux frères originaires de Gand, seront au départ du Talisker Whisky Atlantic Challenge , une course durant laquelle ils traverseront l'Atlantique à bord de leur aviron « The Brothership ». Ils s'élanceront de La Gomera dans les Canaries pour arriver à Antigua, une île des Caraïbes, 4 800 km plus loin. Le record de traversée de l'Atlantique en aviron à deux rameurs est de 37 jours et c'est également l'objectif des frères ambitieux. Participer ne leur suffit pas : ils veulent gagner et battre le record.

Une course de rêve

Il y a quelques années, Damien a eu vent d’une course d’aviron à travers l’Atlantique. Lorsqu’il en a parlé à Bernard, la décision fut prise : ils se devaient de participer. En effet, traverser l’Atlantique en aviron figurait déjà sur leur bucket list depuis l’adolescence. Les deux frères de Gand formaient alors une redoutable équipe de rameurs, avec de nombreuses courses à leur compteur, tant en solitaire qu’en duo.

van durme

Un projet familial

Traverser l’Atlantique en aviron ne se fait pas à la légère. Une bonne préparation est essentielle dans de nombreux domaines, tels que la sécurité, la planification et le financement. Bernard et Damien sont les rameurs, mais il s’agit d’un projet familial global dans le cadre duquel leurs sœurs et parents assument des tâches importantes. Les membres de leur famille forment ainsi une équipe « à terre » dont la tâche consiste à déterminer la course sur l’océan pour trouver les bons vents et éviter les tempêtes. La course nécessitera un engagement important de la part des frères et la confiance est cruciale. Ce sera une véritable épreuve du feu pour leur relation. « Je ne pourrais pas participer avec un ami. Avec mon frère, par contre, je sais que je peux me dépasser, car notre lien du sang est plus fort que celui de l’amitié. » Outre les membres de leur famille, ils sont également soutenus par un nutritionniste et un médecin du sport.

Leur ambition : le record du monde

« Le record du monde actuel est de 37 jours pour les duos et nous voulons le battre. Nous avons toujours recherché des défis, tant lors de compétitions d’aviron que dans notre vie personnelle. Nous voulons sans cesse repousser nos limites. C’est pourquoi nous étions à la recherche d’un nouvel objectif après de nombreuses années de compétition en aviron. »

Sponsorisé par Pauwels Consulting

Au marathon de Gand, les deux frères ont fait étalage de leur bateau et ont fièrement raconté leur future aventure à tous ceux qui voulaient en entendre parler. Bert Pauwels, directeur général, a été très impressionné par l’audace et l’ambition des deux frères. Leur aventure s’inscrit parfaitement dans les valeurs de Pauwels Consulting. Ambitieux, leur souhait est d’exceller dans leur discipline. D’une part, les Van Durmes font preuve d’esprit d’entreprise et d’une approche innovante dans ce projet, et d’autre part, guidé par le flair gantois, ils font tout à leur manière.

The Brothership

Le bateau est fait sur mesure pour Bernard et Damien, qui pèsent 105 kg et 108 kg et mesurent 1,98 m et 1,95 m respectivement. C’est Koen Degezelle, constructeur de bateaux, qui les a contactés afin de mener à bien ce projet. The Brothership, nom donné à l’aviron, possède une coque à haute vitesse et présente une forme aérodynamique afin de réduire au maximum la résistance aux vents et en tirer profit au maximum. Naviguer sur l’océan ou naviguer sur la mer du Nord où des courants se rencontrent sont deux choses très différentes. Les vagues étant plus larges sur l’océan, les deux frères veulent les utiliser à leur avantage en y « surfant ». Il est donc essentiel de trouver l’itinéraire avec le bon courant et des vents favorables pour gagner la course et battre le record.

« Notre aviron possède deux sièges. À l’arrière se trouve une petite cabine de couchage et nous avons également un espace de stockage pour la nourriture à l’avant. » Le bateau a été conçu de manière à pouvoir s’abriter en cas de tempête et il reprend immédiatement sa position s’il se retourne en mer. L’espace de stockage pour les denrées alimentaires et un dessalinisateur sont nécessaires, car les frères emportent toute leur nourriture en une fois. La majeure partie des denrées comprend des aliments secs, mais ils emportent également quelques friandises, telles que des abricots séchés et du chocolat. « Lorsque vous ramez douze heures par jour, vous attendez votre repas avec impatience et ce dernier se doit donc d’être bon. »

Un défi physique et mental

Pour gagner la course en six semaines, les deux frères doivent ramer au moins douze heures par jour. En journée, ils rament ensemble par périodes de quatre heures avec une pause. La nuit, ils s’alternent en shifts de deux heures. Pendant que l’un rame, l’autre dort ou exécute d’autres tâches, telles que des réparations, nettoyer, manger, etc. Cela leur demande beaucoup d’efforts, tant sur le plan physique que mental. Pour être bien préparés, ils ont suivi des formations obligatoires, telles que des leçons d’aviron sur l’océan et des cours de survie en mer, de premiers secours, de navigation et de matelotage. Au cours de leur préparation, ils ont également bénéficié d’un soutien psychologique.

Les frères n’ont pas peur, même si cette course n’est pas sans danger. En chemin, ils croiseront sûrement des baleines, des requins et des conteneurs flottants et se retrouveront également pris dans des tempêtes. La chaleur et le sel sont des épreuves supplémentaires, la vie sur l’océan n’est absolument pas pour les mauviettes. Chaque semaine, un des frères doit également aller dans l’eau pour nettoyer le bateau par exemple, tandis que l’autre surveille la présence de requins et autres visiteurs indésirables.

Handicap International

Lors de leur course, les deux frères soutiennent un organisme de bienfaisance. Ils ont choisi Handicap International qui opère dans 31 pays afin de permettre aux enfants handicapés d’aller à l’école. Bernard, actif dans le secteur orthopédique, connaît très bien ce problème et l’importance de la mobilité pour les enfants. Choisir HI était donc une évidence.

La course en quelques chiffres

4 800 =                      distance de la course en km
1,5 million =                nombre de coups de rame nécessaires pour traverser l’océan
37 =                            nombre minimum de jours en mer pendant la course
250 =                         poids en kg de nourriture à bord
6 600 =                      kcal brûlées par personne par jour
12 =                             poids en kg perdu en moyenne pendant la course
0 =                              nombre de W.-C. à bord
2 =                              Noël et Nouvel An fêtés sur l’océan

Départ : 12 décembre

Vous pouvez suivre la course grâce à l’application de suivi YB Races, disponible sur iOS et Android.

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